En effet, cette échelle naturelle permet une approche intersectorielle considérant l’eau comme un élément central de l’énergie, l’agriculture, la finance, l’industrie, tourisme, l’environnement et de la pêche.

Pour sa bonne réalisation, la coopération entre tous les secteurs et niveaux de gouvernance est nécessaire, au sein des bassins nationaux comme transfrontaliers pour les bassins partagés, et les rivières transfrontalières.

La GIRE par bassin doit inclure l’adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité, la coopération transfrontalière, pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés par les Nations Unies en 2015, « appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici 2030 ».

La gestion intégrée de l’eau est ainsi envisagée en relation avec l’efficacité économique, la protection de l’environnement, la durabilité, les besoins propres à chaque pays en matière de développement économique et social, et la prise de décision qui doit être guidée par les besoins de tous les acteurs et utilisateurs de la ressource en eau.

Les investissements publics et privés dans le secteur de l’eau doivent être économiquement efficaces, socialement acceptables et financièrement durables.